LegalTech : enjeux et opportunités pour le Maroc et l'Afrique - Casablanca

Speakers confirmés (d'autres intervenants seront communiqués ultérieurement) Frédéric-Michel Chevalier, CEO Legal e-Services - Maroc Yasmine Sakout, Directrice juridique d’Orange - Maroc Maître Larbi Chraibi, Président de l’Observatoire Marocain du Droit de l’Immatériel, du Digital et du Numérique – Maroc El Mehdi Fakir, économiste - Maroc Maître Zineb Laraqui – Avocate Cabinet Laraqui & Associés Alberto Elisavetsky – Directeur ODR Latino America – Argentine  Zbinek Loebl – Avocat fondateur de Youstice - République tchèque Emmanuel Mouclier – co-fondateur de FastArbitre.com – France Ralph Hababou, auteur de « Service Gagnant 3.0, prenez l’avantage par le digital » - France Axel Jurgensen – Partner Day One Africa - Maroc Mohamed Afir – fondateur Maghreb Legal & Compliance,  former Head Legal & Compliance Africa Cluster, Alcon– Novartis Division - Maroc Stanislas van Wassenhove - Avocat, Partner Taquet, Clesse,Van Eeckhoutte - Belgique Maître Omar Sayarh – Managing Partner Cabinet Sayarh & Menjra – Maroc Mourad Taqui – Directeur juridique IBM Maroc – Maroc Naringamba Mwinsuubo – Bitland - Ghana Maître Arnaud Touati – Associé Fondateur Cabinet Alto Avocats, inscrit au barreau du Luxembourg Benjamin Jean – Président d’Open Law - France Jean-Michel Billaut – fondateur de l’Atelier BNP Paribas - France Rachid Ghabaoui – Directeur général d’Artemis – Maroc Mourad Taqui – Directeur juridique d’IBM – Maroc Le Digital va-t-il révolutionner le monde du droit ? Nous sommes entrés dans l'ére de la massification du digital, dont les effets sur l'économie, les entreprises et les Pouvoirs publics seront au moins aussi importants que ceux qui ont accompagné la mondialisation de l'industrie. Depuis plus de 50 ans, "l'expérience client" des justiciables, entreprises ou particuliers, n'a presque pas changé. Or aujourd'hui, les services juridiques, au sens large, sont rattrapés par la révolution numérique. Nées en 2009 dans les laboratoires de l'Université Stanford aux États-Unis, les startups du droit (rebaptisées depuis "Legaltech") connaissent aujourd'hui un réel essor. Elles sont aujourd'hui plus de 1000 aux États-Unis, plus de 400 en Europe et on en dénombre déjà une cinquantaine en Afrique. Une récente étude du cabinet Day One met d'ailleurs en lumière une nette accélération du phénomène, constant à la fois une croissance de 225% du nombre de créations des legaltech depuis 2013, mais aussi une montée en gamme. De fait, en quelques années, "les produits proposés par ces startups ont du traditionnel domaine du partage d’information (aide à la recherche, à la réception ou à la diffusion d’informations juridiques) vers la production de services juridiques (rédaction de contrats, résolution des litiges, immatriculation et gestion de sociétés, etc.), voire vers les services d’aide à la décision (via notamment l’analyse des normes et décisions passées applicables, pour en extraire un traitement statistique)", souligne Axel Jurgensen, Partner chez Day One Africa. Du 9 au 11 mars, Casablanca sera la capitale de la Legalech en Afrique. Organisé au Technopark, par Legal e-Services, première startup Legaltech marocaine, LEGALHACK 2018 s'annonce d'ores et déjà comme le plus gros événement dédié à la legaltech tenu à ce jour sur le continent africain. Durant ces 3 journées, près de 300 participants et intervenants venus de 15 pays et 3 continents vont réfléchir ensemble et imaginer des solutions innovantes pour accélérer la transformation digitale de l'univers juridique. L'événement se déroulera en deux temps : une conférence internationale "Legaltech : enjeux et opportunités pour le Maroc et l'Afrique", le 9 mars, suivie les 10 et 11 mars, d'un Legal Hackathon, dont le but est d'accélérer l'innovation et de donner naissance à une filière de startups technologiques qui seront portées au sein de l'écosystème African Legaltech Cluster. (Inscription au Legal Hackathon Casablanca des 10 et 11 mars, ici)